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Ida au pays du matin calme

Vedette de la télévision en Corée du Sud depuis 1995, Ida Daussy est pratiquement inconnue des français. Comme bon nombre d'occidentaux, elle est invitée sur les plateaux TV pour satisfaire la curiosité des téléspectateurs coréens. Parmi ces étrangers, Ida Daussy est probablement celle qui a le mieux réussit et la plus connue, la grande majorité des coréens la connaissent. Elle anime plusieurs émissions hebdomadaires sur les plus grandes chaînes nationales, écrits des billets pour des quotidiens nationaux et anime des conférences dans le pays. RESUME DU LIVRE Ida Daussy, vedette de la Tv en Corée, nous décrit son parcourt depuis la fac du Havre, son coup de foudre pour la Corée lors de son stage à Busan. J'étais « contaminée » par un virus pour le moins inconnu et tout le monde me prit pour une idéaliste surmenée. Sa maîtrise de commerce option "Commerce avec l'Asie" en poche elle débarque à 22 ans comme lectrice de français à l'Institut de langues étrangères de l'université Yonsei à Séoul. Tout va ensuite très vite. Elle rencontre son futur mari, l'épouse un an plus tard et fait ses débuts à la Tv. Les spectateurs coréens sont piqués de curiosité. Qui est cette jeune femme toujours souriante qui bafouille un début de coréen? Amusés ils en redemandent et peu à peu Ida Daussy devient une figure familière du petit écran appréciées de tous. L'auteur nous raconte ainsi son ascension fulgurante et plus globalement sa vie en Corée. Elle dresse un portrait attachant de son pays d'adoption, en soulignant ses différences et ses particularités. MON AVIS L'auteur partage son expérience en Corée où elle est devenue une véritable vedette du petit écran. A travers ces pages, elle dresse un

Ils sont fous ces coréens !

RESUME DU LIVRE Éric Surdej règle ses comptes avec le puissant groupe d'électronique LG dont il fut directeur général de sa filiale française de 2002 à 2012. Il dresse un portrait peu flatteur des méthodes de management du géant coréen et çà commence dès le premier jour où il assiste par bureaux interposés à une discussion houleuse entre le président et un cadre supérieur (tous deux coréens) qui se termine par le lancé d'un épais registre à la tête de l'un deux. Au fil des pages il nous décrit une organisation ultra hiérarchisée, des méthodes de travail exténuantes, un culte du résultat à outrance qui vaut pour tous les salariés. Ce système exige une dévotion pleine et entière à l'entreprise. Lui qui a travaillé auparavant pour les plus grandes entreprises d'électronique du monde comme Philips, Sony et Toshiba pensait avoir tout vu. Il s'était lourdement trompé. MON AVIS 'Ils sont fous ces coreens !' est avant tout un regard critique porté sur les méthodes de management du géant LG Electronics. Eric Surdej possède une grande expérience du management et son parcours auprès des plus grandes firmes du secteur est un exemple. Au début des années 2000 il quitte Toshiba alors en pleine restructuration pour cette entreprise bien plus novatrice et dynamique. Ses collègues japonais avaient pourtant tenté de l'en dissuader. Je cite l'auteur : les Japonais n’avaient aucune estime pour les Coréens, mais je ne m’attendais pas à entendre des propos aussi durs [...] l’esprit si étroitement militaire, des brutes, des paysans sans finesse, des obsédés du contrôle, et de surcroît méprisants envers la civilisation japonaise.' Le livre fourmille d'anecdotes sur les difficultés qu'il a rencontrées pendant ces 10 ans à la tête de la

Monsieur Han

Présentation du livre Récit terrifiant de la vie d’un médecin pendant la guerre de Corée, Monsieur Han est une œuvre charnière dans la littérature coréenne contemporaine. À travers les tribulations de son personnage, Hwang Sok-Yong dresse le portrait cruel d’un univers brutalement soumis à une division entre le Nord et le Sud, en pleine tourmente idéologique, entre soumission et trahison, mensonge et dérobade, lucidité parfois cynique et pur idéalisme. D’où la pathétique beauté de son personnage, un candide pris malgré lui dans l’engrenage de l’histoire.   [two_fifth last="no" spacing="yes" background_color="" background_image="" background_repeat="no-repeat" background_position="left top" border_size="0px" border_color="" border_style="" padding="" class="" id=""] Couverture de Monsieur Han [/two_fifth][three_fifth last="yes" spacing="yes" background_color="" background_image="" background_repeat="no-repeat" background_position="left top" border_size="0px" border_color="" border_style="" padding="" class="" id=""]Monsieur Han Auteur : Hwang Sok-Yong Editeur : Zulma Année : 2010 Genre : Roman Langue : Français 152 pages [/three_fifth]

By |février 21st, 2015|Categories: Culture coréenne, Livres|0 Comments

La Route de Sampo

Présentation du recueil de nouvelles Ce recueil regroupe quatre nouvelles de Hwang Sok-Yong, toutes écrites au début des années 70. Le style narratif familier sinon cru des récits privilégie la description objective. Pour rappel, l'auteur est déjà auréolé du succès de Monsieur Han (1970) qui conte ses souvenirs d'une vie brisée par la division du pays. Herbes folles - 1973 Un homme se souvient de son enfance auprès de Tægum, la jeune fille qui s’occupait de lui. Ce récit autobiographique prend place à l'aube de la guerre de Corée, dans un quartier ouvrier en prise aux répressions policières et aux luttes fratricides. Leur relation ne resistera pas aux évènements dramatiques... Extrait : "Taegum, dans le couloir, attendait la fin de la classe. Elle s'était maquillée et portait un tailleur de ma mère avec des chaussettes roses. Elle était, à mes yeux, beaucoup plus jolie que ma maîtresse. Elle avait trouvé une autre place et allait bientôt nous quitter. Quand nous sommes sortis, il y avait là le grand frère du boiteux. C'était quelqu'un que je n'aimais pas, je le craignais sans trop savoir pourquoi. Il s'est approché de nous, il avait l'air encore plus sombre que d'habitude. Quand ils m'ont pris la main, chacun d'un côté, j'ai tenté de me réfugier dans les jupes de Taegum, mais lui a serré ma main en m'adressant un sourire. Il m'a ensuite soulevé d'un coup pour m'éviter de patauger dans un flaque. Il disait à Taegum qu'il voulait quitter la maison; elle, elle le suppliait de n'en rien faire. En voyant Taegum au bord des larmes, sans vraiment comprendre ce qui se passait, je sentais monter en moi de la haine pour cet homme." Oeil de biche -

By |février 21st, 2015|Categories: Culture coréenne, Livres|0 Comments